La Première

LA PREMIERE

Pour la première de la saison, depuis la Tamarissière en cette journée du patrimoine, nous avons joint le loisir à la culture.

Notre première étape fût le Bunker 610, Poste de Commandement, restauré dernièrement, suivi du Bunker -infirmerie 638.

Ces deux blochkaus restaurés à la perfection nous évoquent les grands thèmes de la Seconde Guerre Mondiale.Nous avons suivi le chemin du littoral où nous avons pu apercevoir, sur la gréve, une zone protègèe pour « suspiscion d’éclosion de Tortue Caouanne.

Après la traversée de Farinette, nous avons rejoint le Canal du Midi où nous nous sommes arrêter pour admirer les Ouvrages du Libron, ingénieuse réalisation technique qui mérite une superbe mention.

Après la pause casse-croûte, en longeant le Canal du Midi, nous avons atteint, via l’Ecluse Ronde d’Agde, le Château Laurens.

Les journées du patrimoine obligent, un long serpent de visiteurs patientait pour pénétrer dans ce chef d’œuvre ; seules, Véronique, Josette, Agnés et Chantal eurent la patience d’attendre pour cette visite.

Le reste de la troupe a rejoint le point de départ en longeant l’Héraullt, fleuve boueux charriant les vestiges des trombes d’eau tombées la veille sur les pentes de sa source.

Nous nous sommes retrouvés un peu plus tard afin de partager notre traditionnel pot de l’amitié et échanger sur les sites visités.

Rendez-vous est pris pour le 8 octobre pour d’autres aventures


Les Meulières -Curiosité de Lauriole

Peu nombreux au départ de cette sortie automnale, nous sommes partis de l’aire de pique-nique du chemin départemental Vallée de La cesse vers la table d’orientation du Caussarel où nous attendait un époustouflant panorama à 180° sur le terroir du Minervois avec en toile de fond les Corbières et le Canigou drapé de voiles de brume.

Nous avons circulé, ensuite, sur le sentier des Meulières, au milieu des carrières de meules de Moulins de La Livinière. De tous côtés, des dizaines de meules abandonnées et des millions de pierres taillées formant un labyrinthe de collines et de vallons gardant le souvenir des efforts extraordinaires  accomplis depuis le moyen-âge jusqu’au XIX éme siècle afin que les hommes disposent quotidiennement d’un pain d’excellente qualité.

Dix stations racontent les secrets de l’art des maîtres meuliers ainsi que les conflits et les convoitises qui rythmèrent leur longue histoire.

De la combe du ruisseau St Michel, après notre pause méridienne, nous avons attaqué la « grimpette » qui nous a amené au dolmen de Lauriole, tumulus de pierre, plutôt abandonné et nous avons continué vers la Curiosité de Lauriole, « La montée qui descend » spectacle amusant que cette sensation d’irréalité.

Notre périple s’acheva par notre traditionnel pot de l’amitiès en devisant sur cette journée automnale particulièrement chaude en promettant de se retrouver le 12 novembre.


En chemin vers les marbrières

Notre randonnée dominicale nous a amenés loin de nos pénates à Caunes-Minervois

Après la Chapelle ND de Cros où, selon la légende, une bergère aurait vu jaillir une source au pied de la falaise, elle y fit boire son enfant malade qui guérit aussitôt. Par des montées plutôt ardues, nous avons pu voir les ruines du moulin de Biot, moulin à vent particulier qui servaient à actionner les lames d’acier pour débiter le marbre de la carrière éponyme.

Nous sommes arrivés au point culminant de cette escapade à la carrière de Bessous, lieu original avec un panorama magnifique sur le Minervois où Eole s’en donnait à cœur joie ; des vestiges du matériel utilisé pour l’extraction du marbre parsemés çà et là à l’abandon mais qui dénote le courage et la ténacité de nos anciens lorsque ces carrières étaient en exploitation.

Tout le long du chemin de retour, nous avons aperçu des fantômes immobiles  de carrières abandonnées avec leurs parois abruptes et lisses comme des miroirs.

Notre périple s’est achevé par le jardin des marbrières au sculptures plus magnifiques les unes que les autres.

Comme à l’accoutumé, notre rando s’est terminée par le traditionnel pot de l’amitié accompagné de pâtisseries toujours aussi succulentes.

 

Prochain RDV le 2 décembre pour une aventure plus proche.


Les Drailles de Croze

Pour la dernière de l’année, emmitouflés comme des Inuits, nous sommes partis par les chemins entre vignes et garrigue de Fontès à l’assaut des reliefs de la Serre et de la Roquette.

Les pentes, plutôt ardues nous permettaient de nous réchauffer, l’hiver météo était bien au rendez-vous.

En rejoignant les drailles de Crozes, nous avons cheminé sur le sentier de la crête de la Soureille d’Izane très rocailleux, il y avait affluence, on se serait dit sur les allées Paul Riquet.

De cette crête rocheuse, un panorama à 360°, Le Vissous à portée de main, la mer à droite, et au loin les pics enneigés des pyrénées, mais Eole nous empêchait de profiter longuement de ce moment privilégié.

La descente vertigineus vers Cabrières nous a ramené rapidement vers la plaine et les quelques kilomètres sur le bitume permirent de récupérer avant d’attaquer la montée vers le Plan de Celessou avec sa vue imprenable sur la plaine et Fontès.

Notre périple s’acheva sur le perron de l’église St Hippolyte, église du XIIIème, pour partager notre pot de l’amitié bien mérité après cette randonnée plutôt sportive.

 

 A l'an que vèn !!!

Mas de Roujou - La Tourelle


En cette matinée dominicale, un peu frisquette, nous sommes partis sur le PR fétiche de Nébian, découvrant ainsi la richesse des paysages pour arriver au Mas de Roujou, petit village blottie au bord de la Dourbie avec sa magnifique Chapelle.

Nous quittons ce PR pour se rapprocher de celui des Balcons Volcaniques en passant par la chapelle en ruine de St Gély d’Arques, église romane du X siècle, lieu de pèlerinage lié aux vertus des eaux de la Font d’Arques.

Après notre pause déjeuner, nous avons grimpé le Mugno, butte volcanique, où un panorama à 360° nous attendait avec vue sur la plaine et au loin le miroir de la grande bleue ; sur le retour, nous avons atteint La Tourelle, coteau occupé par les ruines d’un bâtiment quadrangulaire qui situerait le premier Nébian autour de la chapelle St Jean de Lestinclières. 

Notre périple s’acheva dans le City stade pour notre traditionnel pot de l’amitié agrémenté de succulentes pâtisseries, moment convivial pour échanger et deviser sur nos prochaines escapades.


De la Manufacture au Cirque

De la porte monumentale de la Manufacture Royale, nous étions 17 randonneurs sur des chemins bordés de bruyères et de romarins en fleurs à l’assaut de la Montagne de Liausson.

Par un sentier très pentu, passant à proximité de la grotte éponyme, nous avons atteint son sommet où une pause bien méritée nous permettait d’en prendre plein les mirettes  avec un panorama époustouflant vers le sud jusqu’à la Grande Bleue et vers le nord, vue imprenable sur le lac du Salagou avec ses fameuses ruffes et ses eaux bleues moutonneuses, Eole ayant décidé de nous accompagner durant cette escapade.

La descente vers le Cirque de Mourèze ne fut pas une sinécure, Jacky en sait quelque chose, maudissant l’animateur qui l’avait  embarqué dans cette galère.

Le Cirque, impressionnant avec son chaos dolomitique où l’érosion a façonné des sculptures rocheuses étonnantes et des pinacles aux formes parfois suggestives.

Le chemin de retour, effectué sur des routes et pistes plutôt aisées, nous a permis de se remettre de ces efforts passés.

 

Eole soufflant toujours en tempête, le soleil baissant sur l’horizon, notre pot traditionnel de l’amitié a été écourté, bien qu’ayant apprécié  les gâteries de nos pâtissières, la température nous poussait à réintégrer nos véhicules afin de rejoindre nos pénates.


Autour de Saint Chinian

En cette douce matinée dominicale, prémices d’un printemps précoce, nous sommes partis sur le plateau dominant St Chinian en démarrant au Moulin du Rocher, moulin à plâtre, transformé au début du XXème, en moulin à blé. En suivant le sentier de découverte, nous nous sommes imprégnés de la beauté de la vallée du Vernazobre et découvert neufs capitelles bien restaurées plus magnifiques les unes que les autres nous laissant imaginer la vie pastorale d’autrefois.

Cheminant entre vignes et garrigue, nous avons atteint les Barralets, de l’autre côté de la vallée où nous avons pu voir l’énigmatique Pierre Trouée de Mouleyre et avons traversé la rivière grâce à une superbe passerelle pour arriver niché, dans un cadre bucolique, à l’aire des Platanettes et ses petites cascades.

Sur notre retour, nous avons croisé des mûriers pluri centenaires, vestige d’une époque où la sériculture était très active dans notre région.

 

Après le raidillon de fin de parcours, nous avons pris notre traditionnel pot de l’amitié au pied du moulin en profitant une dernière fois du magnifique panorama et la vue sur le Caroux.